14 février 2011 06h00 | Par Olivier delhoumeau | 0 | commentaire(s) |
Mérignac
Al'issue d'une séance plus courte que d'habitude, Vincent Cœurderoy s'est fait l'écho, vendredi soir, des revendications des habitants de Beutre, au sud de la VDO. « Leurs difficultés sont connues depuis longtemps », a-t-il rappelé en préambule, ajoutant qu'ils venaient de se constituer en association.
Les griefs sont de deux ordres. Primo, le drainage des eaux pluviales du quartier de Courtillas vers les Ontines. Les habitants s'interrogent sur la continuité de ce drainage vers le nord de la VDO. Ils l'estiment insuffisant, notamment pour éviter les inondations.
Circulation excessiveSecundo, Vincent Cœurderoy a mis l'accent sur la circulation routière excessive et la sécurité des résidants. Prenant acte du lancement, par la CUB, du projet d'aménagement des avenues Courtillas et Beutre (1), il déplore la longue attente prévisible pour les riverains. En effet, le conseil communautaire ne s'est prononcé sur le sujet que le 21 janvier. L'objectif de ce projet est double : casser la vitesse et mettre en sécurité les cheminements piétons et cyclistes.
Des inquiétudes subsistent néanmoins, en particulier rue Péguy. Et l'élu UMP de mentionner un courrier de Gérard Chausset, en date du 9 mars 2010. Celui-ci affirme qu'un financement pour la rénovation de cet axe avait été demandé sur le budget 2011. « Ce budget a-t-il été voté ? Les travaux sont-ils planifiés ? »
Autre sujet de préoccupation : le chemin de la Princesse. « Cette voie est devenue au fil des ans une pénétrante de Cestas vers Bordeaux. » Problème, elle n'est pas dimensionnée pour recevoir un tel trafic.
En réponse, le maire a soulevé d'emblée un point du règlement intérieur. « Les problèmes évoqués relèvent de la compétence de la CUB. Or notre règlement stipule qu'un conseiller municipal ne peut soumettre une question orale qui si elle renvoie à une compétence municipale. » Pour autant, Michel Sainte-Marie ne s'est pas arrêté là.
S'agissant du drainage des eaux pluviales, il a assuré qu'à sa demande, la CUB avait lancé fin 2010 une étude. Objectif : mieux connaître les contraintes d'écoulement dans les fossés du quartier. Cette réflexion s'étendra aussi bien au domaine public que privé.
Aucun accident corporelConcrètement, la mission comprendra trois phases : une reconnaissance topographique du terrain, un diagnostic hydraulique et des propositions de solutions techniques. L'étude démarrera en mars pour une durée d'un mois et demi. Les résultats sont attendus en avril.
L'avenue de Courtillas fait elle aussi l'objet d'un projet d'aménagement jusqu'à la rue Jean-de-la-Fontaine. « La CUB procède actuellement à la levée des préalables fonciers. » À l'adresse des riverains de la rue Péguy, le maire a précisé que ce « chemin rural » ne permettait pas de desserte des parcelles riveraines.
À propos de la dangerosité supposée du chemin de la Princesse, il avance : « Le sentiment de vitesse et d'insécurité n'est pas confirmé par les statistiques d'accidentologie de la CUB. Entre 2005 et 2009, on ne déplore aucun accident corporel sur cette route. » Pas sûr que les riverains se rangent à cet argument. Qui plus est à un mois des élections cantonales.
(1) Il s'agit de la portion comprise entre la rue Jean-de-la-Fontaine à Mérignac et l'avenue de Magonty à Pessac.
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