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6 juillet 2011 06h00 | Par Dominique Manenc | 4 | commentaire(s) |
Mérignac
Une séance de prévacances, mais avec un ordre du jour chargé. Plus de quatre heures de débats pour balayer des sujets majeurs. À commencer par l'instauration d'un périmètre de prise en considération sur le secteur Yser-Pichey. Son caractère est stratégique pour le développement urbain de la ville et il entre dans la démarche « 50 000 Logements » initiée par la CUB. « Où construire des logements, sur quels espaces disponibles sur ce site prioritaire ? », interroge le premier adjoint, Bernard Le Roux. « Nous avons du foncier et nous ne sommes pas tenus d'accepter les projets des promoteurs. Ce périmètre de prise en considération permet justement de surseoir à toute demande pour arriver à faire quelque chose de cohérent. » La droite a son mot à dire.
« Le monopole du social »Vincent Cœurderoy (UMP) souhaite que ces projets se conjuguent avec qualité de vie. « Vous êtes contre les logements collectifs ! », coupe Michel Ranson (PS). « La solidarité n'est pas votre fort ! » Vincent Cœurderoy dément : « Vous n'avez pas le monopole du social. Je conteste seulement la proximité des immeubles avec le cours de l'Yser ! » Thierry Millet, président du groupe Agir pour Mérignac, vole à son secours : « Je suis d'accord avec lui. M. Ranson, arrêtez la caricature : les pavillons pour l'opposition, le collectif pour les autres. Ses inquiétudes sont fondées. »
Michel Sainte-Marie veut mettre les choses au point : « On peut densifier en favorisant des quartiers apaisés. C'est possible près du tram, mais il faut bétonner avec discernement et multiplier les espaces verts. C'est une vraie politique d'urbanisme. Nos projets avancent et se font sans vous ! » Bernard Le Roux fait remarquer que l'on est sorti du périmètre destiné à empêcher une urbanisation débridée. On y revient pour voter : trois voix contre, quatre abstentions du côté de la droite. La majorité, bien sûr, approuve.
La polémique revient sur le tapis avec le futur conservatoire pour lequel Daniel Margnes, adjoint à la culture, demande des subventions. Un projet de 13,4 millions d'euros qui doit voir le jour dans la maison carrée d'Arlac, monument historique qu'il faudra restaurer. Fabien Rothé (Modem) applaudit : « Le coût est important mais les entreprises locales auront du travail. » Thierry Millet (NC) trouve le budget excessif et trop centralisé. Claude Mellier (PC) ne l'entend pas de cette oreille : « Vous parlez de prestige. L'esprit des affaires ne doit pas gangrener les affaires de l'esprit ! » Thierry Millet encaisse mal : « Je vous rappelle que je suis d'extraction modeste et vos propos sont blessants ! »
Ambition et dérapageDaniel Margnes détaille le surcoût : « La Drac nous a imposé des dépenses de rénovation supplémentaires, mais les subventions d'État augmenteront également. Attendez le décompte final. Vous évoquez un projet trop ambitieux. Pour 1 200 élèves ? Faudrait-il un petit conservatoire, sans fenêtres, sans portes ? »
Thierry Millet sourit, ironique : « Il n'y a pas que le budget qui dérape, l'élu aussi ! » Le président du groupe Agir pour Mérignac a toujours plaidé en faveur de sites éclatés. « C'est le seul endroit où nous avions du foncier libre près du tram. De plus, les fibres optiques à haut débit passent là. Enfin, on rénove un patrimoine culturel de qualité ! » La majorité et Fabien Rothé adoptent la délibération. La droite préfère s'abstenir par six voix.
Au chapitre des finances, l'adjoint Alain Anziani annonce qu'un excédent de 4,6 millions d'euros, dégagé par le compte administratif et des recettes nouvelles, permettront d'affecter 5 millions d'euros au budget supplémentaire, « qui seront affectés à 80 % à des opérations en cours ». « La preuve que l'on peut réduire la pression fiscale », note Thierry Millet. À droite, trois voix contre, deux abstentions.
Le préfet de Gironde a élaboré un schéma départemental de la coopération intercommunale sur lequel chaque municipalité doit se prononcer. Celui -ci induit la création d'une métropole qui regrouperait 34 communes au lieu des 27 actuelles. S'y ajouteraient donc les trois villes médocaines, Cestas, Canéjan - déjà en intercommunalité - ainsi que Martignas et Saint-Jean-d'Illac.
Alain Anziani, adjoint aux finances et rapporteur de la délibération, propose d'émettre un avis défavorable : « On ne veut pas être absorbé par une collectivité plus grande. La mairie reste un lieu emblématique de la démocratie. Je rappelle que le Sénat a voté cette loi à une voix, parce que personne ne la demandait. » « La méthode est expéditive, même si le préfet ne fait qu'exécuter la loi. Nous n'avons aucun mode d'emploi. La démocratie est absente de la méthode et du dossier », dit Gérard Chausset (Vert).
« Il y a danger », tonne le communiste Joël Girard. « L'objectif est de valoriser le capital privé, de baisser les dépenses des collectivités et de réduire les personnels territoriaux. C'est une attaque sociale ! Nous exigeons l'abrogation de cette loi liberticide. »
Restauration collective
Fabien Rothé (Modem) se range à l'avis défavorable : « Il y a des aspects positifs, mais à quel prix ? », tandis que Claude Mellier (PC) pointe la précipitation : « Nous n'avons pas le temps d'étudier les conséquences financières de ce schéma. Il faut plus de temps pour mesurer les incidences. » Lequel propose par ailleurs de rationaliser les syndicats par thématique et donc de maintenir le SDEEG (syndicat départemental d'énergie électrique de la Gironde) et le Sijalag (syndicat des jalles de Lande à Garonne).
Mérignac y est favorable, mais refuse en revanche la fusion du Sivu Bordeaux - Mérignac avec l'entité de restauration collective de Cenon : « La spécificité des deux structures rend la mutualisation complexe. On ne peut pas avancer dans l'incertitude », commente Alain Anziani. Vincent Cœurderoy (UMP) se veut moins catégorique : « Il y a peut-être des pistes à explorer », suggère l'élu d'opposition qui penche pour l'hypothèse métropole.
À l'heure du choix, les deux élus UMP se prononcent contre l'avis défavorable à la métropole et les six élus verts s'abstiennent. Il fallait de toute façon émettre un avis avant le 11 août. « Mais le préfet peut ne rien en faire », souligne Alain Anziani. En effet, c'est le représentant de l'État qui prendra sa décision en dernier recours. C'est-à-dire le 31 décembre 2011.
D. M.
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